La BRETAGNE, l’Irlande, l’Écosse et l’ORDRE du TEMPLE

Le SECRET du « TRÉSOR » des « PAUVRES CHEVALIERS DU CHRIST»

Édition du 19 février 2007

Que n’a-t-on pas écrit et raconté, « sous le manteau » au nom de l’ésotérisme de certains initiés, sur le fameux « TRÉSOR des TEMPLIERS » ! Et ce depuis des lustres !

Il est vrai que la nature humaine est ainsi faite que le sujet interpelle tout au long des siècles.

Pour les uns, ce qui attire c’est le scandale – la réputation ignominieuse des « Moines Rouges », la richesse au delà de l’imaginable, l’incapacité, voire l’impossibilité, de percer le secret de ce que savaient les Templiers sur l’Être Humain, sur le Monde et sur leur futur.

Connaissance qui leur avait donné les moyens de devenir, en peu d’années, une Autorité Spirituelle et une Puissance, d’abord force militaire puis politique et financière.

Mystère, enfin, de leur état apparent de faiblesse qui avait permis à un Roi et un Pape (La Divine Comédie – Purg. XXVII 142 ) d’éradiquer en 7 ans ces « Pauvres Chevaliers » – bien qu’ils se réclamaient de CHRIST – de la plupart des pays réputés chrétiens où ils étaient implantés (supprimés sauf au Portugal et à peine en Espagne) ! Quant à l’Irlande et à l’Écosse leurs racines culturelles de l’ère mégalithique et de l’époque celtique en font des cas particuliers auxquels participe la BRETAGNE.

Arrêtons nous aux conditions de cette fermeture de l’Ordre car elles recèlent des Enseignements.

« Ni Philippe le Bel, ni surtout Clément V ne croyaient vraiment à la culpabilité des chevaliers ; ils….ont cédé, l’un à sa convoitise de l’or, à la jalousie que lui inspirait une influence rivale, l’autre à la peur et à la crainte de déplaire au maître qui l’avait fait chef de l’Église » (Heinrich FINKE – Papsttum und Untergang des Tempelordens – Münster 1907)

L’arrestation des chevaliers a lieu en 1307, soit 189 ans après 1118 année de l’ouverture publique de l’Ordre ; 189 est un multiple de 9, nombre fondateur de l’Ordre ! Hasard pour le profane, Nombre cyclique pour la TRADITION POLAIRE, dont l’Enseignement transmet, de plus, que, connaissant les données du Cycle Spirituel de l’Ordre, ses Hauts Dignitaires prévirent sa fermeture plusieurs années à l’avance et prirent certaines dispositions en conséquence, notamment en ce qui concerne les réserves d’or. (« On est fondé à croire que certains membres de l’Ordre ont été avertis de ce qui se tramait…. » R. John – communication personnelle 1998)

Le Trésor du Temple dont il est question depuis ces dispositions n’est donc pas d’ordre physique…..Et seule une Formation approfondie à la TRADITION POLAIRE permet d’éclairer le débat.

Nos TROIS espaces géographiques Bretagne, Irlande et Écosse ont des points communs, dont la MER : une île – l’Irlande – et deux quasi presqu’îles – l’Écosse et la Bretagne. D’autres points communs sont les mégalithes de l’ère Néolithique, les traces de la civilisation de ces époques et de celle des Celtes.

La Bretagne appartient aussi à une autre tri-unité, fondée sur la veine granitique dans leur sous-sol :

– La GALICE, au sud, avec Saint-Jacques de Compostelle, le « Champ des ÉTOILES » (observons la racine GAL comme dans Gaule, Galles, Galilée, Galata, Galicie)

– La BRETAGNE, au milieu, avec Carnac et ses champs de Menhirs

– La CORNOUAILLE, au nord, avec Stonehenge et le terme du voyage de Joseph d’Arimathie et de Nicodème dans les romans du GRAAL.

Placée entre les deux autres zones, la fonction de la Bretagne est la communication et les relations ; la TRADITION POLAIRE dit qu’elle est ainsi le siège de l’Âme de cet ensemble. D’où son importance pour les « Pauvres Chevaliers du Christ » et les espaces géographiques de notre présente étude, entre autres.

Il va sans dire que cette importance rejaillit sur notre hexagone, la France et la Champagne, berceau de l’Ordre ; sans omettre le concile de Troyes, Chrétien de Troyes, Bernard de Fontaine, Clairvaux, les Comtes de Champagne, etc.

Une autre relation entre la Bretagne et l’Ordre est décrite par les Romans du GRAAL (Chrétien de Troyes et Wolfram von Eschenbach, membres non-publics de l’Ordre) auxquels maints lieux bretons sont rattachés.

Proposant sa maïeutique, Socrate recommandait de procéder par questions. Nous en soumettons seize à votre attention, comme le nombre de la seizième Lame majeure des Tarots « La Maison Dieu » et ses deux personnages.

1. Bien des organisations se réclamant de l’ Ordre du Temple et/ou de sa transmission se réclament de l’ÉCOSSE, mais ni de l’Irlande, ni de la France. Pourquoi ?

2. Sur la côte nord de la BRETAGNE en Côtes d’ Armor, le village de PLÉBOULLE déclare trois vestiges de l’Ordre : La chapelle de Notre-Dame du Temple, le port de Port-à-la-DUC sur la baie de La Fresnaye et la tour de Montbran. Ce port a-t-il servi à des Chevaliers pour pratiquer des échanges maritimes avec l’Irlande et avec l’Écosse notamment ? Si oui, a-t-il permis à certains Chevaliers de quitter la France lors de la fermeture de l’Ordre ?

Chapelle Notre Dame du Temple
Pléboulle, Côtes d’Armor – Bretagne –

3. De nombreux lieux de la forêt de Paimpont – dite de BROCÉLIANDE – sont mis en relation avec les Romans du Roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde. Chrétien de Troyes et Wolfram von Eschenbach ont-ils crypté dans leurs écrits des éléments de l’Enseignement de la TRADITION POLAIRE, interne à l’Ordre ?

4. Quelle était ou est encore la fonction des alignements des menhirs de CARNAC ? Les commentateurs se perdent en conjectures divergentes, comme pour l’Ordre du Temple.

Quelle est la cause de ces désaccords ?

5. La fermeture de l’Ordre par la puissance publique fut ordonnée en 1312 au Concile de Vienne (France) et le dernier Grand Maître fut exécuté le 18 mars 1314. Que des hommes et des femmes qui en étaient membres et avaient pu s’échapper devant les Sbires de Philippe le Bel, aient conservé leur marque indélébile leur existence durant, est compréhensible.

Bien moins l’est l’annonce de la réouverture de l’Ordre plusieurs siècles plus tard par le Freiherr Gotthelf von HUND (après avoir rédigé ses propres rituels de 1751 à 1755) et qu’il puisse recruter un nombre suffisant de personnes pour fonder « La Stricte Observance Templière » à partir de 1755. Car aucune trace avérée des Connaissances des Chevaliers du Moyen-Âge n’était demeurée derrière eux ! L’usage de l’appellation « Ordre du Temple » par le grand nombre des organismes qui s’en réclament, tout en possédant chacun son propre Grand Maître, est-il légitime ?

6. Les disputes à propos « du Linceul de Turin » ont fait grand bruit jusque dans les milieux scientifiques actuels. L’approche sereine de cette question, basée sur l’Enseignement de la TRADITION POLAIRE, permet de constater que le seul véritable et considérable intérêt de cette pièce archéologique (nous évitons volontairement le terme « relique ») réside dans la démonstration, constatée même par la Science, que le RÉEL comporte une partie inaccessible et inexplicable par le mental humain ! Aurait-ce été l’un des « Secrets du Temple » ?

7. Qu’en est-il de la figure emblématique du « BAPHOMET » ? Ne serait-elle pas un Symbole indicateur de l’Enseignement intérieur (secret) de la TRADITION POLAIRE qui dit que toutes les Religions, toutes les confessions et toutes les civilisations ont LA MÊME SOURCE ? Dès lors « Baphomet » serait une jonction en ESPRIT entre Jean le Baptiste et Mahomet, entre une Chrétienté régénérée et l’Islam ?

8. En préparant la fermeture de l’Ordre, pourquoi les Hauts Dignitaires qui y ont procédé ont-ils détruit toutes les traces matérielles, et des écrits et des moyens financiers ? Ignoraient-ils les Cycles de réincarnation permettant de prévoir un Ordre futur incarné sous un nom différent ? Etaient-ils instruits des voies et moyens permettant de créer un dépôt hors de l’espace-temps et inaccessible sauf dans des conditions très particulières – autre « Secret du Temple » ?

9. Le Sceau de l’Ordre représentait DEUX Chevaliers sur UN même cheval : soit Trois Êtres vivants, deux analogues et un différent.

Enseignement concernant la Structure profonde de l’Univers ?

10. Que puisèrent les Chevaliers dans les cultures néolithique et celtique ? Y a-t-il là un rapport avec le concept de « Chevalier » ? Curieusement il n’y a pas de cheval dans les Crèches de Noël ?

11. Les Compagnonnages modernes remonteraient aux Chevaliers à l’époque de la construction des grandes cathédrales ? Toujours est-il que ces confréries continuent à assurer de nos jours une formation professionnelle, humaine et morale de toute première qualité, largement au dessus du lot. Chaque Cayenne possède sa Mère, aujourd’hui encore. Présence de l’ESPRIT

12. L’Ordre avait pour mission connue de « garder les chemins des pèlerins » vers Jérusalem, puis vers Compostelle, comme ceux traversant la Bretagne par exemple. Certains Chevaliers spécialisés n’exécutèrent-ils pas d’autres tâches telles que collecter des connaissances auprès de la Pyramide de Kheops en Égypte et les rapporter en Europe ?

13. Que signifie la légende de Joseph d’Arimathie et de Nicodème transportant le Graal jusqu’en Bretagne : elle qui est une « Fin de la terre » d’Occident ? S’agirait-il d’y faire revenir un Dépôt de la TRADITION POLAIRE qui en fut emporté vers l’Orient par RAM au cours du Néolithique (fermeture du Cycle) ?

14. A la suite de la fermeture de l’Ordre et du supplice de Jacques de Molay certaines voix se sont mises à crier «Vengeance ». On conçoit que ces voix soient celles de non-informés ou de non-initiés aux « secrets » du Temple. D’où une première question : la fermeture étant prévue par les Vrais Hauts Initiés et faisant partie de leur Mission, pourquoi se venger ?

15. Puis une autre question : la Vengeance est-elle un acte ou un sentiment CHRISTIQUE ?

16. La troisième enfin : la Vengeance ne relève-t-elle pas de la Loi du Talion de l’Ancien Testament, parfaitement honorable en soi, mais appartenant au Cycle Spirituel précédent ?

Demeure une 17e question, placée sur un autre Plan :

« Quand et comment l’ORDRE DES PAUVRES CHEVALIERS DU CHRIST fut-il fondé ? Fut-ce en 1118 par Hugues de PAYNS comme l’indique la chronique historique, ou bien de nombreuses années plus tôt, permettant ainsi « la gestation » – fonction féminine – en milieu protégé à l’abri des regards et des pressions du monde ? » N’est-il pas connu que les Chevaliers reconnaissaient la Mère des Univers pour leur Chef ?

Enfin, c’est affaire de Connaissance des Cycles Spirituels et de l’élévation progressive de la Conscience Spirituelle de l’Humanité entraînant la nécessité de régénérer les Consécrations, c’est à dire les cérémonies Initiatiques ; autrement dit le concept de « transmission traditionnelle et régulière » perd de sa Qualité, donc de sa valeur au cours du Temps.

Vierge Noire de Marsat
– Puy de Dôme –
La Mère des Univers

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